Présentation EAC 2

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Présentation EAC 2

Bonjour ! Nous allons aborder le deuxième enregistrement concernant les formations Air Comprimé de la société EAC Etudes Air Comprimé.

Je suis François BOUTEILLE, je suis le gérant de cette société, c’est moi qui assure les formations le plus souvent sauf les formations vraiment très techniques sur la mesure de débits qui sont souvent assurées par notre ingénieur Mesures.

Je rappelle que nous avons pour démarche de commencer autant que possible toute analyse de votre besoin de formation en tenant compte du fait que vous formez des adultes et que vous avez très peu de temps, donc pas de paroles inutiles, c’était un point important, et nous souhaitons coopérer utilement avec des experts, et en premier lieu avec les experts clients, les experts des sociétés industrielle qui sont nos clients.

Nous allons présenter ici deux cours, deux types de cours.

Les cours que nous appelons traditionnels, les cours traditionnels sur l’air comprimé vont en général commencer par présenter qu’est-ce que c’est que l’air.

Dans l’air, il y a 21% d’oxygène. Le fait qu’il y ait 21% d’oxygène n’est pas inintéressant en soi, ce n’est pas extrêmement pratique.

Le fait de dire qu’il y a un peu d’humidité à l’intérieur, ça c’est intéressant, c’est un point, il faut que les gens le comprennent.

Le fait que le compresseur aspire éventuellement des brouillards d’huile ou d’autres polluants est forcément important, c’est important d’attirer l’attention à mon avis sur ce qu’aspire le compresseur d’air.

Ensuite on va sans doute avoir un chapitre qui portera sur le compresseur d’air et la compression, c’est une fonction qui suit certaines lois thermodynamiques en fait les lois de la compression sont quelque chose d’assez compliqué.

La pression peut être polytropique, elle peut être isotherme, elle peut être adiabatique, et les compresseurs réels se rapprochent plus ou moins selon leur technologie de ces différents types de compression.

Donc : Compresseur et compression. On pourrait imaginer que ce soit le titre de la première partie un peu importante de ce cours. Compresseur et compression.

Les compresseurs pourraient être dits - en général on commence par la compression adiabatique, c’est à dire qu’on ne refroidit pas l’air comprimé pendant la compression.

Elle peut être dite isotherme, ce sont deux modes de compression qui sont très appréciés des professeurs parce que ça fait des calculs relativement simples.

Elle peut être également polytropique.

C’est à dire que alors que dans l’adiabatique on ne refroidissait pas du tout, dans l’isotherme on refroidit suffisamment pour que la température de l’air comprimé reste constante. Et dans le cas de la polytropique, c’est intermédiaire, ou même c’est un peu plus refroidi que l’air aspiré. Le cas polytropique est un cas réel.

Et on va parler d’une typologie de compresseurs, des types de compresseurs, c’est une partie très classique mais il y a des compresseurs qui sont volumétriques, des pistons par exemple, des compresseurs à vis, des compresseurs à palettes.

Des compresseurs peuvent être dits dynamiques, compresseurs centrifuges principalement, dans l’industrie on en n’a pas, c’est dans les avions, c’est inhabituel d’en avoir, il y en a quelques uns mais c’est très rare dans l’industrie.

Après ce chapitre sur les compresseurs et la compression, on peut imaginer que le chapitre suivant concernerait par exemple le traitement de l’air.

Le traitement de l’air qui inclut notamment le séchage de l’air comprimé, la filtration et le déshuilage de l’air comprimé.

Souvent le déshuilage de l’air comprimé est associé au traitement des condensats.

Le traitement des condensats ne concerne que les compresseurs qui ont de l’huile au contact de l’air pendant la compression, donc on pourrait avoir ici un chapitre un peu optionnel, selon l’intérêt des gens, mais qui pourrait concerner 80% des sites quand même, qui est le traitement des condensats, traitement des condensats chargés d’huile.

Dans les deux cas ici on aura une typologie des composants, qu’il s’agisse des sécheurs, des filtres, des systèmes de déhuilage, par exemple catalytiques.

Et différents types de purgeurs, par exemple typologie des purgeurs, et des systèmes de traitements des condensats, par floculation, par membrane, typologie des traitements de condensats.

La partie suivante concerne habituellement le réseau de distribution.

Le réseau de distribution peut être inclus ou pas dans votre domaine d’études.Pourquoi est-ce qu’on l’inclurait ? En général il faudrait l’inclure. Il est important d’acheminer l’air comprimé jusqu’aux machines qui l’utilisent. Si les tuyaux trop petits, ça ne passe pas bien.

Le réseau de distribution quelquefois n’intéresse pas certains groupes de stagiaires, parce qu’ils ne sont responsables que de la production d’air comprimé, donc ils préfèreront se concentrer là-dessus. Ils s’intéresseront très peu au réseau de distribution.

Le réseau de distribution, on regarde son matériau, c’est important de savoir qu’en matière de qualité, la qualité de l’air comprmé qui part de la centrale et la qualité qui arrive à la machine utilisatrice un kilomètre plus loin sont forcémént assez différentes, principalement parce qu’il y a de la corrosion.

Corrosion, il peut y avoir un peu de rouille, le matériau va s’user.

Et on trouvera un peu de poussière en plus en général, à l’arrivée sur les machines, ce qui peut imposer de remettre des filtres redondants, peut-être même plus fins sur certaines utilisations finales.

On va regarder la forme, la structure, et en particulier on va voir s’il y a des bouclages. Les bouclages sont un élément qui est assez important dans la distribution de l’air comprimé.

En ce qui concerne le réseau de distribution, je dirai que, dans le domaine de l’air comprimé, on ne souhaite nullement prendre les plus petites tailles de tuyaux. Si vous avez des tuyaux de 800 qui sont trop gros, en fait c’est bénéfique. Il n’y a aucune raison de les refaire en plus petit et d’augmenter les pertes de réseau sauf si le réseau est corrodé.

Après ces aspects-là ; il y a des élémemts qui sont relativement optionnels et qu’on va mettre d’une autre couleur.

Il y a une option énergie. L’option énergie va concerner les gens qui souhaitent vendre de l’air comprimé par exemple avec une garantie de résultat.

L’option énergie peut concerner l’industriel en interne qui a un système de Management de l’énergie. L’option énergie, on expliquera ce que c’est que les pertes d’énergie, liées au surdimensionnement des compresseurs, ce qu’on appelle la marche à vide, liées à des sécheurs qui sont éventuellement consommateurs d’air comprimé, et s’ils sont surdimensionnés ils consomment trop d’air comprimé, il y a des systèmes qui permettent de réguler la température de rosée en réduisant le débit d’air de régénération. Il y a des systèmes qui ne consomment pas du tout d’énergie, puisqu’ils récupèrent la chaleur de compression, ils consomment très peu d’énergie.

Enfin l’option énergie va concerner l’étude des pertes de pression dans le réseau si on a un réseau sous-dimensionné, on est amené à comprimer à 8 bars alors qu’on a besoin seulement de 6 bars à l’arrivée. Il y a des usines où on perd un bar et demi, deux bars, c’est exceptionnel maintenant mais ça existe encore, des usines qui ont grandi, qui ont mis de plus en plus de machines sans revoir leur réseau. Ces usines, on peut faire une économie de 5%, 10%, 15% par un meilleur dimensionnement du réseau.

Après l’option énergie, on peut avoir une option maintenance dans le stage.

Certains groupes de stagiaires, certains stagiaires individuels sont spécialement intéressés par la maintenance. Donc la maintenance, ça peut concerner simplement comprendre, connaître les actions qu’il y a à faire, pour quelqu’un qui encadre des sous-traitants. Savoir ce qu’il font, pourquoi il paye de l’argent, quoi vérifier.

Ça peut concerner aussi des gens qui pratiquement vont faire le travail, dans ce cas-là on vous envoie pour le stage, une première journée on fait la théorie de la maintenance, on explique ce qu’il y a à faire, et la deuxième on vous envoie un mécanicien de compresseur qui éventuellement va vous démonter une de vos machines. Il est clair que l’aspect maintenance dépend beaucoup du matériel ou des matériels que vous avez.

Donc on peut avoir une troisième option, qui concernerait plus, c’est quelque chose qui arrive, les risques, les risques d’accident du travail.C’est quelque chose qu’on inclut rapidement en général.

Les nuisances, c’est souvent lié au rejet d’huile dans les condensats, et au bruit, le bruit des compresseurs est un problème qui peut gêner l’environnement, les gens qui habitent à côté de l’usine ou dans l’usine, risque de surdité.

En ce qui concerne les risques sur les compresseurs, des risques qui sont peu documentés, en tout cas en France, sont les risques d’incendie de compresseur.

Les gens installent quelquefois des compresseurs dans un endroit, sans trop penser que cette machine peut brûler.

Et dans ce cas-là il y a des flammes de 5 mètres qui sortent du compresseur si c’est un compresseur à vis lubrifiées par exemple. C’est un élément qui peut être important pour le concepteur.

Voilà le plan d’une formation air comprimé traditionnelle, ça c’est la formation que moi j’appelle traditionnelle sur site, quand on fait ça dans votre usine, pour un groupe d’usines ou d’autres sociétés, ça dure en général trois journées.

Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à contacter la société EAC, Etudes Air Comprimé, on est basé à Angles-sur-Anglin en France, vous nous trouve facilement sur notre site airprofil.com ou en suivant les possiblités de liens que vous trouverez soit sur Youtube, soit sur les autres endroits où on va essayer d’apparaître.

Et j’espère que ce petit exposé vous a été un peu utile pour comprendre nos prestations de formations, et je continuerai ensuite en vous parlant des nouvelles prestations, de la nouvelle conception que nous essayons de déveloper pour lesquelles nous avons besoin de partenaires dans différents domaines.

Merci beaucoup.