Vapeur 1

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Formation vapeur 1

Bonjour je suis François BOUTEILLE, société EAC, on a un site qui s’appelle Airprofil, et aujourd’hui je vais vous parler de vapeur. On va commencer à parler un peu de vapeur, ce sera aujourd’hui le premier petit cours sur la vapeur.

Comme on l’a fait pour l’air comprimé, pour l’eau glacée, on fera peut-être pour d’autres, nous allons examiner deux aspects qui sont liés, schémas et mesures, les schémas et les mesures qu’on peut réaliser sur une installation de vapeur de manière utile

Ces cours sont destinés en premier lieu à la conduite des installations. C’est pour aider les gens à conduite des installations.

Dans certains cas ça peut servir, des mesures peuvent être utiles pour permettre de discuter d’un projet d’externalisation.

D’autre fois au contraire c’est pour reprendre en interne l’exploitation d’une chaufferie, que des gens peuvent avoir besoin de formation.

Des cours un peu plus approfondis mais partant des mêmes connaissances de bases, peuvent intéresser des concepteurs d’installations.

Et enfin ça peut concerner des gens qui font de l’audit énergétique, et notamment des gens qui ont besoin de baser leur audit énergétique sur des mesures.

Je vous présente ici le site internet, il y a airprofil.com mais il y a également airprofil sur Youtube. Et moi je suis François BOUTEILLE.

Ces petis cours on a choisi de les mettre à la disposition du public pour plusieurs raisons.

D’abord ça fait un peu connaître ma société, qui est en France, qui est basée à Angles-sur-l’Anglin dans la Vienne, mais on intervient dans la France entière, on intervient en Turquie, en Hongrie, et puis au Cameroun une fois, souvent sur l’Italie, peut-être l’Angleterre de temps en temps, on pense que c’est utile de présenter à la fois nos prestations et les connaissances de base qui permettent aux clients de bien utiliser nos prestations.

C’est comme ça que j’ai raisonné, et on a une présentation sur un plan méthodologique qui inclut certains aspects qui pourraiеnt relever de la morale ou de la déonthologie donc sans être trop long on va toujours partir d’un point principal pour nous, qui consiste à dire, il faut prendre en compte, partir, faire partir tous nos raisonnements, partir du besoin.

Partir du besoin du client industriel par opposition à une approche qui consisterait à vendre une chaudière par exemple.

Nous pensons que c’est très légitime de vendre des chaudières.

Toutefois pour nous il est important à partir de là, ça veut dire que nous devons être indépendants des gens qui de manière très professionnelle et tout à fait légitime vendent des équipements de robinetterie pour la vapeur, des chaudières, des calorifuges.

Nous on voudrait que notre travail d’auditeur, notre travail d’ingénieur ne soit pas trop influencé, pas influencé du tout si on pouvait par des considérations plutôt commerciales. On est des commerçants, mais il ne faudrait pas qu’elle influence ce qu’on dit quand on fait un audit ou une étude instrumentée.

Le deuxième point, on pense que c’est utile de montrer un peu l’ambiance dans le monde chez nous au moment où on réalise ces petits cours, ça peut donner un élément utile pour l’état d’esprit dans lequel on doit travailler, on souhaite travailler. Aujourd’hui on est le 3 septembre, le journal d’hier, le Monde d’hier, on constate que, aujourd’hui il fait beau, il fait 22°, c’est un automne agréable qui commence sur le centre de la France en tout cas. Je dois dire que on voit des remarques au sujet de ce qui se passe actuellement en Ukraine, une guerre. On peut penser que le gaz naturel qui sert à faire fonctionner les chaudières qui produisent la vapeur, pourrait manquer un peu. On a donc des raisons supplémentaires éventuellement de faire un peu attention, donc pour moi je dirai attention ! Limiter si c’est possible les consommations de gaz naturel.

Pourquoi les limiter ? Eh bien, pour des raisons de coût, peut-être aussi de disponibilité,

Je dirai que quand on est dans une situation où on peut envisager comme but de limiter les consommations de gaz naturel, pas de limiter leur augmentation mais de les réduire sensiblement, là on a vraiment besoin d’une approche indépendante.

Bien sûr les gens qui vendent du gaz quand il y a une pénurie, participent aussi à la limitation du gaz mais ils n’ont pas forcément pour but de réduire par exemple de 10% les effectifs de leurs salariés, ça peut poser aussi un problème. Donc cette notion en tout cas doit nous guider.

On est dans une situation où même si on a des ressources en gaz qui ont augmenté au niveau mondial depuis quelques années avec les gaz de schistes aux Etats-Unis, attention on peut avoir besoin, des raisons d’être extrèmement rigoureux et d’utiliser quelquefois l’option Suppression pour la vapeur ou pour tel ou tel usage de la vapeur. Il y a des usages de l’air comprimé qu’on peut remplacer et éviter complètement, remplacer par des ventilateurs pour refroidir des pièces, on a de même des usages de la vapeur qu’on peut supprimer complètement, et c’est notre rôle d’attirer votre attention, c’est le genre de chose qu’on peut faire quand on fait un audit des usages.

Le point 2 c’est un souhait, le souhait qu’on a nous, c’est de coopérer, c’est un souhait général chez nous, coopérer avec des experts. Ce n’est pas inutile à mon avis de rappeler ce souhait, on souhaite coopérer avec des experts qui nous comprennent, mais dans tous les pays.

Si ce sont des gens qui parlent anglais, on va refaire ces cours en ligne, on va les refaire en anglais, peut-être en italien et en espagnol, je ne parle pas toutes les langues mais j’en parle quatre ou cinq, et pour nous coopérer avec des experts ça peut être des experts clients, ça peut être des gens qui ont une carrière derrière eux, des retraités, ça peut être des gens qui ont des produits innovants qu’ils voudraient faire connaître.

On va comme toujours commencer par un schéma simple, que j’ai choisi pour des raisons d’analyse de la manière dont les gens font leur apprentissage, notamment les adultes, c’est un peu l’expérience que j’ai eu moi-même en suivant des cours en ligne sur les sites du MIT et Standford University, les cours qui sont donnés sur ordinateur, où on affiche un texte propre et très lisible, me paraissent difficiles à suivre.

Peut-être parce qu’ils étaient en anglais et que c’était plus dur pour moi, mais j’ai lu des textes, des études qui expliquent que sur le plan de l’apprentissage il vaut mieux écrire soi-même et puis je trouve que c’est plus agréable et plus facile de comprendre quand je lis la ligne qui est en train d’être écrite ou le schéma qui est en train d’être fait par un professeur au tableau noir.

Ici je n’ai pas de craie, mais j’ai choisi de ne pas du tout mettre de jolis schémas sur PowerPoint, on sait faire du PowerPoint, mais j’ai choisi de travailler lentement, en utilisant finalement l’écriture cursive, alors bien sûr le conditions ne sont pas excellentes, vous aurez du mal à lire tout ça, mais comme j’écris ce que je dis, peut-être vous pourrez commencer déjà à vous faire une idée du contenu, en prenant vous-même des notes.

Et puis ensuite, on mettra d’autres documents qui seront mieux présentés qui devraient permettre de compléter, des commentaires de photographies, des commentaires de résultats de mesures, de manière à ce que vous ayez une base pour vous former vous-mêmes et peut-être faire appel à nous pour vous former d’une manière plus précise et plus complète sur site pour vos matériels et vos schémas.

Le petit schéma que je vais choisir aujourd’hui va nécessairеment partir des utilisations, on va avoir deux ou trois usages de la vapeur, on ne va pas prendre des trucs trop inhabituels, on va choisir un processus de Cuisson, on peut dire qu’on est dans une usine agroalimentaire ou certaines usines où la vapeur d’une manière ou d’une autre est en contact direct avec le produit, ici la vapeur va sur le produit, et puis chauffe le produit, au contact, c’est de la vapeur perdue. On va imaginer qu’on a un chauffage, un circuit de chauffage, et un circuit d’eau chaude process, d’eau chaude ou d’eau surchauffée de process.

Dans la Cuisson, il y a des processus qui ressemblent.

On pourrait imaginer du lavage aussi, des systèmes où la vapeur est utilisée, mais une seule fois, sans retour de condensat. Quelquefois on a ce genre de chose dans les usines de caoutchouc, les usines de caoutchouc où on ne recycle pas la vapeur parce qu’elle pourrait être chargée en particules, on ne veut pas avoir de caoutchouc dans la chaudière.

On va partir là-dessus, on ne va pas envisager du tout dans ce cours la production d’électricité à partir de vapeur, on va peut-être y réfléchir à la fin, sur la partie où on va introduire la notion de co-génération.

Pour faire fonctionner ce système on a besoin d’une chaudière. Donc il y a une chaudière, c’est un élémént c’est une chaufferie en fait mais on va préciser un peu ce qu’il y a dedans.

La chaudière, elle a nécessairement une alimentation, on peut dire que c’est du gaz naturel, quelquefois il pourrait y avoir gaz nat + X, il pourrait y avoir du biogaz, il pourrait y avoir du fioul, ce n’est pas vraiment un composant mais c’est un système qui existe, il y a un poste de détente, il y a un comptage qui sert à la facturation par le réseau distributeur de gaz.

On a absolument besoin d’une alimentation en eau, parce que la vapeur c’est de l’eau, avec un traitement d’eau, au minimum c’est de l’eau adoucie, quelquefois on va mettre de l’eau osmosée.

Il y a une bâche alimentaire, on ne va pas entrer trop dans les détails mais ce sont des choses qui sont importantes, une bâche alimentaire avec peut-être un dégazage.

Donc la chaudière reçoit de l’eau, elle reçoit du combustible.

Il y a une petite alimentation électrique, puisqu’il y a quelques ventilateurs et pompes à faire fonctionner, qui peuvent concerner la chaudière.

Et nous allons partir de la chaudière vers chacun des trois usages sans trop nous soucier de toute cette partie pour l’instant, on va penser que c’est un réseau de distribution, il est partiellement, il est plutôt calorifugé, on espère qu’il est calorifugé et on va avoir sur certains de ces usages, en général ça va être le cas pour le chauffage, des sorties de condensat. Les condensats vont éventuellement être récupérés, au moins en partie.

Alors là il y a deux types de récupération de condensat, pour l’instant, on va supposer qu’on récupère les condensats dans la bâche alimentaire de la chaudière, et non pas sous pression, c’est un écoulement qui se fait à pression atmosphérique.

Voilà le schéma extrêmement simple que nous allons présenter, discuter.

Comme on fait d’habitude, on va le présenter en disant ce qu’on peut mesurer et à quoi ça va servir, ce sera l’objet du deuxième cours sur la vapeur.